traductions de textes latino-américains
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I soccavisti; Signé Sepe; G.Picoli; discours d'Alliende; Signé V.Jara; Ôme Page; MP3 ; Autres artistes; Liens.
La chanson Latino-Américaine
Luchin Te recuedo Amanda Mp3 A cochabamba me voy Zamba del CHE
Juan sin tierra Calambito Temucano La carta Procissao

bambini péruviani
Luchin (Victor JARA)
Fragile comme un cerf-volant dans les rues de BARRANCAS
jouait le petit Luchin avec les mains terreuses.
Dans l'eau de ses yeux se baignait le vert clair,
il s'amusait dans son jeune âge avec son petit cul tout sale.
Avec la balle de chiffon, avec le chat avec le chien,
et le cheval le regardait.
Avec le cheval c'était un autre jeu dans ce petit monde
et l'animal, semblait aimer ce jeu.
Avec la balle de chiffons, avec le chat et le chien,
le cheval le regardait.
Tant qu'il y aura des enfants comme Luchin,
qui mangent terre et vers, ouvrons toutes les cages,
parce qu'ils volent comme des oiseaux.
Avec la balle de chiffons, avec le chat et le chien,
et aussi avec le cheval.


Te recuedo Amanda Mp3 Victor JARA
Je me souviens Amanda, dans la rue mouillée,
tu courais pour aller à l'usine où travaillait Manuel.
Le sourire béant, la pluie dans les cheveux,
plus rien n'avait d'importance.
Tu allais le rencontrer, lui, lui, lui.
Tu n'as que cinq minutes,
la vie est éternelle en cinq minutes.
La sirène sonne, le travail reprend,
et toi marchant, toute illuminée,
ces cinq minutes t'ont fait fleurir.
Je me souviens Amanda, dans la rue mouillée,
tu courais pour aller à l'usine, où travaillait Manuel.
Le sourire béant, la pluie dans les cheveux,
plus rien n'avais d'importance.
Tu allais le rencontrer, lui, lui, lui,
qui part pour la montagne, lui qui n'avait rien fait,
mais qui part à la montagne .
Et en cinq minutes il est mort assassiné.
La sirène sonne,le travail reprend.
Beaucoup n'y revinrent,Manuel fu de ceux-là.


A cochabamba me voy "Victor Jara"
Je vais à Cochabamba* oui messieurs,
les rossignols chanteront, Inti**
, Inti par ci, Inti par là, Inti par le nord, Inti par le sud,
attention à la CIA, les Gusanos*** arrivent,
ils n'ont pas tué Régis,**** allons-y camarade, si je me perds là-bas, je réapparaîtrai ailleurs,
c'était un mensonge, la guérilla n'était pas finie,
ne te fait pas de mauvais sang.
Régis Debray
*Ville de colombie
**"Inti Peredo": guerriero colombien ami du CHE
***"gusanos": cubains anti castristes
****"Régis Debray":journaliste et guerriero souvent au côté du CHE.


Zamba del CHE Ruben Ortiz (Argentina)-D. SEPE
Je viens chanter cette zamba, comme une marche libertaire.
Ils ont tué le guérilleros CHE commandant GUEVARRA.
Les forêts, les plaines et les montagnes,
patrie ou mort tel est son destin.
Les droits de l'homme sont violés dans tant d'endroits en Amérique latine.
Dimanche, lundi et mardi, ils nous imposent les militaires
pour opprimer les peuples.
Dictateurs assassins, gorilles et généraux,
ils exploitent les paysans, les mineur et les ouvrier.
Gracie a la CIA
Tant de douleur dans leur destin, faim misère et tristesse.
Bolivar montre le chemin, et GUEVARRA le suit.
Libérez notre peuple des dominants oppresseurs.
A CUBA il reçu la gloire d'une nation libérée.
La Bolivie pleure elle aussi sa vie sacrifiée,
San Ernesto de la Higuera* le nomme les paysans.


* Village colombien oû tomba le CHE




Juan sin tierra (juan sans terre) "José Saldana" Mexique
Emiliano Zapata
Je viens chanter le corrido* d'un homme qui fit la guerre,
qui allait par les montagnes, blessé pour conquérir sa terre,
je le connu dans la bataille parmi les balles sifflantes,
celui qui est révolutionnaire peux mourir où il veut,
le général nous disait : combattez avec courage,
vous aurez votre part, quand on fera la répartition,
mon père était garçon de ferme et moi un révolutionnaire,
mes enfants ont un commerce et mon neveu est fonctionnaire,
Emilio Zapata criait : je demande terre et liberté,
le gouvernement se moqua bien quand ils sont allés l'enterrer,
vole, vole colombe, repose-toi dans ce figuier
parce qu'ici fini le corrido du fameux Juan sin tierra.

* Chant et danse Mexicaine avec textes à caractère épique.



Calambito Temucano Violeta PARRA, Intisol
(Manuel SILVA, guitariste péruvien aussi appelé "Pinchicucha")

Soleil radieux des Andes,
toi qui, avance sur le monde,
pourquoi brûles-tu les petites fleurs,
avant qu'elles ne donnent leurs fruits.
Pourquoi assèches-tu les sources,
avant que le voyageur ne puisse y boire.
Connais-tu par hasard les mains qui coupèrent le blé et le maïs
sans même en avoir à leur table ?
Tu te demande pour qui ils ont récolté ces épis et ces grappes.
Combien de voix aujourd'hui t'acclament,
Si tu es un astre ou si tu es Dieu.
si l'homme est à ton image, pourquoi t'éloignes-tu de lui,
si le pauvre est ton ami, donne-lui ton épaule.
Tous les oiseaux du monde voleront jusqu'à l'horizon chantant un seul hymne.
La joie des enfants soulevant avec la même force,
les montagnes qui nous oppriment.

Violeta et Roberto Parra

La Carta Violetta Parra
Ils m'ont envoyé une lettre par le courrier du matin.
Dans cette lettre ils me disent qu'ils ont arrêté mon frère
et sans pitié, menottes au poignet, ils l'ont traîné dans la rue.
Dans la lettre ils parlent du délit, qu'à commis Roberto,
il a appuyé le choix de faire grève, qui était pourtant déjà décidé.
si ça c'est un bon motif, qu'ils m'arrêtent moi aussi.
A moi qui suis loin, attendant des nouvelles,
il m'arrive une lettre qui dit que dans ma patrie il n'y a pas de justice.
Les gens affamés demandent du pain,
la milice réplique à coup de plomb.
Ils ont cette attitude arrogante parce-qu'ils veulent conserver leur place
celle de l'éventail et du frac, sans mérite,
Ils fréquentent assidûment l'église, mais ils en oublient les commandements.
On a jamais vu autant d'insolence, de barbaries et de trahisons,
et tuer de sang froid qui est sans défense et bien sûr les mains nues.
La lettre que j'ai reçu, me demande une opinion,
je demande que toute la population sache que El Leon est un sanguinaire,
ainsi que tous ses amis.
Si, par chance j'ai une guitare pour pleurer ma douleur,
j'ai aussi neuf frères, hormis celui qui est emprisonné,
qui sont tous communistes.



Procissao G.GIL
Regarde, là va passer la procession.
Elle se traîne comme un cobra sur la terre.
et les gens qui passent, croient aux choses du ciel.
Les femmes chantent lâchant des vers,
et les hommes écoutent en ôtant leur chapeau.
Eux vivent péniblement ici bas, attendant ce que Jésus a promis.
Et Jésus a promis les plus belles choses,
pour celui qui vie dans ce monde sans amour,
mais, que pour quand il sera sous-terre,
que quand il sera mort dans ce SERTAO.
Moi aussi je suis du côté de Jésus,
mais il me semble qu'il a oublié de dire que sur la terre
les gens doivent trouver une manière pour survivre.
Beaucoup de gens croient pouvoir prendre la place de Dieu,
et promettent tant de choses pour le SERTAO.,
Qui donnera une belle robe à Maria,
qui donnera un lopin de terre à Joao.
Un an passe, puis un autre et rien ne se passe.
Dans le SERTAO on continue à dire :
"Dieu prend soin de nous".
Mais si tu existes vraiment,
Jésus dans le firmament, sur cette terre tu dois stopper tout ça.


* Cette chanson coûta l'exil à Gilberto Gil


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