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Daniele SEPE
Objectif : faire de la bonne musique et si possible en
vivre.
1975-1980 : étudiants et travailleur
Il joue et enregistre avec les " Zezi de Pomigriano
d'Arco". Il se diplôme en flûte au conservatoire
San Pietro a Magella (Napoli). Il s'achète un saxophone et
cotoie la nouvelle vague napolitaine :
Little Italy, Bisca en y apportant sa touche personnelle qui a
contribué à augmenter de 23 % les entrées et ventes.
1980-1989 : années sacrifices
Il se donne à de la musique plus sérieuse (2ème suite de Bach à
l'auditorium Rai di Napoli,) musique baroque avec la
capella della pietà dei Turchini , musique contemporaine
avec Luciano Cilio).
Trop sérieux pour daniele. Il renonce donc malgré le
besoin vital. Pour vivre, il se vend à n'importe qui :
à
Nino d'Angelo, à Gino Paoli, à Eduardo de Crescenzo, à
Nino Buonocore, (varietoche). Nombreuses sont ses participations sur les disques produits à Naples.
Il se rend vite compte que cette vie
de " bouffon du showbizz " est décidément merdique. Il
s'efforce d'apprendre encore plus afin d'acquérir de
nouvelles ressources.
1989-1994 années de semailles
Avec l'argent gagné dans la variétoche, il
renonce à l'achat d'une voiture et décide de
s'autoproduire,
ainsi né le 1er album Malamusica . Très bonne
critique mais très mauvaise vente. Il insiste, renonçant
toujours à retourner vers la variété, et il commence séeieusement à "avoir faim ". Il trouve la force d'enregistrer les
2 autres CD L'uscita dei gladiatorie (l'arrivée des
gladiateurs) et Play standards and more. Les
critiques toujours excellentes mais les ventes ne suivent
pas.
Il perd 10 kilos...
1994-1998 années de récoltes
Il est recueilli à temps sur la plage de Misena par Ninni
Pascale de la firme Polosud. Ce dernier lui propose de
faire un disque avec une autre étiquette. Il enregistre
donc Vite Perdite. Excellentes critiques et ventes
très encourageantes.
L'album est publié dans le monde
entier par la Pirahna (Berlin). Vite Perdite est une
bonne opération et ça commence à bouger, on le trouve en
France.
1995 album Spiritus Mundi est publié et là commence une
collaboration avec il Manifesto qui a sorti
Transmigrazioni et la compilation Viaggi fuori dai
paraggi (que l'on trouve en France).
Les compliments et récompenses commencent à arriver de toutes parts ainsi
que les lires. Mais Daniele demeure communiste et publie Lavorare staca, un CD + livret sur hérédité du
travail en Italie. Daniele est encore récompensé par Il
Tenco pour e disquec (meilleur album en
dialecte), et il est nommé aussi à l'unanimité pour le
PIM (premier italien de la musique), il gagne le prix
qualité du ministère pour une colonne sonore et cette
fois, de relatifs gains lui remplissent les poches...
Il commence à travailler avec La Lanterne Magique
(Enzo d'Alo) au Pinocchio mais c'est toujours
difficile. Les invitations affluent de la part des plus prestigieuses enseignes de World-Music
européennes Womad (Bruxelles) La Fête de la Musique
(Paris) Les allumées (Nantes) Beethoven Kundten Halle
(Berlin) Opera Festival (Wexford) Ritmos (Porto), et d'autres Festistivals en France :
Jazz Ballade (Mazamet), Jazz sur son 31 et
le Festival Garonne spéciale Italie (Toulouse).
Il voyage Donc beaucoup.
Le reste des disques se trouve dans le lien discographie.
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